Rédaction du Collectif

Rédaction du Collectif

ACIDC  Espace Gare - Centre Social de CASTRIES - 34160 CASTRIES

mercredi, 25 janvier 2012 03:00

Témoignage de Castries

Bonjour,

Juste pour témoigner de l’odeur nauséabonde .

Habitant le clos des Oliviades à coté des Pompiers, souvent le matin, lorsque j’ouvre mes volets on sent cette odeur désagréable de fermentation.

Certains de mes voisins ne se sont pas génés de le signaler à la mairie.

De plus étant VTTiste tous les dimanches, lorsque l’on passe dans le secteur de la décharge l’odeur est parfois insoutenable.

Donc je plains sérieusement les habitants de Guzargues qui sont au plus de cette décharge soi disant de déchets ultimes.

Avec les voisins ça nous fait bien rire.

On s’est tout simplement fait tous couillonner par nos élus.

On peut dire aujourd’hui que nous sommes le dindon de la farce.

Un habitant du clos des Oliviades.

mardi, 24 janvier 2012 01:00

Visite d'une décharge CSDU type Castries

Ce n'est pas une visite organisée dans notre Agglomération, ça se saurait !

samedi, 03 mars 2012 04:00

Amétyst, 10 Millions de plus !!!

Amétyst, 10 Millions de plus !!!

 

RDV en Avril 2012 pour constater le fonctionnement normal de cette usine à gaz...A suivre !

lundi, 23 janvier 2012 01:00

Aux deux bouts de l'Aqueduc...

 

{jb_brownbox}Une belle illustration de notre malheur ! (Pour agrandir et télécharger, Cliquez sur l'illustration)
{/jb_brownbox}

illustration

samedi, 03 mars 2012 04:00

Quel Avenir pour Ametyst ?

Quel Avenir pour Ametyst ?

Ametyst épinglé par la Cour des Comptes

dimanche, 22 janvier 2012 03:00

Derniers Articles de Presse

Le MidiLibre du 8 Février 2012 - Edition de Teyran, cliquez ICI



Le Midi Libre du 6 Février 2012

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Le Midi ibre du 4 Février 2012

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Le Midi Libre du 31 Janvier 2012

article ML 31 01 2012 001

Le Midi Libre Edition Saint-Drezery

 

Article en ligne, cliquez ICI

 

SaintDrezeryColere Page 1



Le Midi Libre du 22 Janvier 2012

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midilibre 22janvier

La Gazette de Montpellier

 

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ArticlelagazettedeMontpelliersurISDNDetlecollectif

Le Midi Libre, Edition de Teyran

 

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Les opposants a l extensiondeladechargedeCastriessemobilisent   Teyran page1

 

Le Midi Libre Edition de Saint Drezery

 

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Saint Drezery Page 1

Midi libre du 10 Janvier  2012

10JANVIER2012

Rien !!!

vendredi, 20 janvier 2012 12:21

Qui sommes-nous ?, Nos Objectifs

Chers visiteur,

La décharge de Castries, dans nos villages (*), nous en parlons tous entre nous, au gré des vents, et la conclusion n’étonne plus personne : ça pue.

Quelquefois on lit un article , tout va s’arranger, des tuyaux en plus, des bavures en moins, mais au bout du compte : ça pue.

Mais quand une enquête publique est lancée pour étendre la décharge, ça pue toujours mais tout devient différent.

Comment peut on en effet envisager de nous imposer une telle extension alors que nos villages vivent depuis 5 ans avec des odeurs de pourriture aussi insupportables ?

Plusieurs associations ont décidé de réagir.

Elles ont créé le collectif intercommunal " Décharge de Castries " pour justement porter l’indignation de ceux qui jusque là étaient las des promesses et voyaient résignés se dégrader leur cadre de vie. En quelques jours, ce collectif a vu le ralliement de plusieurs centaines de personnes autour d’associations des différents villages concernés : AssoMontaud, Garrigue au cœur (Teyran), Vivre à Montaud, Sauvons Guzargues, L’Arbousier (Castries), Saint Drézéry Patrimoine et Teyran Nature Village, MontaudPaprimoine, Les Jardins de Tara...

Si nous utilisons le terme décharge et non centre de stockage comme le font les documents officiels, c’est justement pour marquer combien le décalage est grand entre cette exploitation théorique et sa réalité.

Depuis 2008 sont enfouis dans la carrière GSM, sur la route de Montaud / Saint Drézéry les résidus de l’usine Améthyst de Montpellier. Comme vous le savez probablement, les mauvais fonctionnements du procédé font arriver à Castries des déchets bien loin de la phase " ultime " comme promis à l’ouverture de ce centre et comme stipulé dans les arrêtés préfectoraux d’exploitation.

Depuis cette date, nos 6 villages proches subissent régulièrement des odeurs nauséabondes qui gâchent notre quotidien au gré des vents.

Pour les raisons qui suivent, il est très important d’aller nombreux écrire les nuisances que nous connaissons à cette enquête publique en cours, et bien entendu refuser cette extension.

A l’origine, ce centre était prévu sans nuisance puisque tout ce qui devait y arriver était ultime.

Depuis, par le piètre rendement de la méthanisation réalisée à Améthyst, une part importante et imprévue de résidus organiques est enfouie, ce qui n’était en rien prévu dans les études d’impacts d’origine. Et les nuisances ont suivi : des odeurs insupportables, bien sûr, des matières organiques enfouies alors que c’est illégal, une nappe phréatique à une dizaine de mètres au-dessous donc forcément menacée, et du biogaz qui s’échappe en permanence alors que ses constituants ne présentent rien de bon à respirer.

Et pour enfoncer le clou, tous les projets de décharge complémentaires dans l’ouest du département ont été annulés, en particulier celui sur la Gardiole à Fabrègues. Ces autres sites faisaient aussi partie du " contrat " pour réserver à Castries un volume de stockage raisonnable alors qu’il est aujourd’hui seul à fonctionner. Quand on sait que les exportations de déchets vers les autres départements sont en passe d’être interdites par la préfecture, on voit ce qui se prépare si nous ne faisons rien : le site de Castries sera le seul en fonctionnement et renouvellera chaque 5 ans une demande d’extension.

Bien sûr, on peut se rassurer en lisant le dossier joint à l’enquête publique. Au chapitre " odeurs ", pour ne citer que celui que l’on consulte en premier, les expertises attestent qu’aujourd’hui les émanations sont tout simplement " imperceptibles " excepté à l’intérieur du site de la décharge !

Comment dans ces conditions croire le " tout est maîtrisé " quasi général du dossier.

Pour ces raisons, l’extension doit être refusée fermement par nous tous.

Si ce n’était pas le cas, notre passivité serait interprétée comme une indifférence qui ouvrirait alors la porte à des extensions régulières et des odeurs qui se pérenniseraient, voire s’amplifieraient pour durer 30 ans. Notre cadre de vie et nos maisons ne vaudraient alors plus grand chose depuis belle lurette.

Au contraire, notre mobilisation obligera les exploitants à reconsidérer la filière en apportant des solutions connues, comme mettre en place des collectes séparées pour permettre un réelle méthanisation réussie, le recours à plus de centres de compostage ou encore multiplier des lieux d’enfouissement plus modestes et mieux répartis. Et bien sûr en mettant en œuvre des solutions empêchant autant d’échappement de biogaz.

Parce que cette enquête est l’occasion unique donnée aux habitants pour dire officiellement que ça suffit, soyons nombreuses et nombreux à aller en mairie inscrire nos commentaires dans les registres à disposition du public. Nous pouvons aussi y apporter des courriers préalablement écrits en mentionnant leur dépôt dans le registre. Bien entendu, écrire plusieurs contributions distinctes par famille ne peut qu’être plus efficace.

Pour toute question ou aide, n’hésitez surtout pas à nous contacter

Attention, cette enquête dure jusqu’au 17 février, n’attendons pas …

Le collectif Intercommunal" Décharge de Castries "

(*) Les villages concernés par l'enquête publique sont : Assas, Castries, Guzargues, Montaud , Saint Drézéry et Teyran. Curieusement les odeurs arrivent à Sussargues qui n'est pas concernée par cette enquête !

vendredi, 20 janvier 2012 11:18

Enquête Publique, modalités pratiques

Qui peut participer à cette enquête ?

Tout public peut participer à l'enquête publique.

Comment participer ?

 

Il suffit de se rendre en mairie et d'inscrire son commentaire sur le projet dans les registres disponibles à l'accueil.

Un courrier préparé à l'avance peut aussi être apporté à l'enquête. Mentionner alors son dépot dans le registres : date, heure, nom, nombre de pages

 

Ou et quand ?

Dans les Mairies

- A tout moment aux heures d'ouverture de votre Mairie

- Ou en présence des Commissaires Enquêteurs aux dates et heures fixées pour chauqe Mairie (Cliquez ICI)

Attention, une seconde enquête est ouverte en parallèle pour une servitude autour de la décharge.

Bien vérifier que le cahier utilisé est celui de la création du casier N°2 du Centre de stockage

 

jeudi, 19 janvier 2012 05:27

Quelques définitions...

 

{jb_greenbox}Définition de Centre de Stockage des Déchets Ultimes (CSDU)
{/jb_greenbox}


Anciennement dénommés décharge ou CET (Centre d'Enfouissement Technique).


Il existe trois types de CSDU :

- CSDU 1 : déchets industriels dangereux.
- CSDU 2 : déchets ménagers et assimilés.
- CSDU 3 : déchets dits inertes (cas de la décharge de Castries)

La France comptait en 1999 1.100 CSDU II. En 1997, 48% des déchets municipaux allaient en décharge.

Le CSDU est composé de casiers, indépendants sur le plan hydraulique, eux-mêmes composés d'alvéoles, dans lesquelles sont entreposés les déchets. Les casiers sont entourés de digues étanches. L'étanchéité est assurée par superposition d'une géomembrane en mélange de fibres textiles en PEHD et de matériaux drainant.

Les lixiviats sont récupérés, traités par lagunage puis envoyés en stations d'épuration. L'ensemble est entouré d'une digue périphérique. La hauteur et la pente des digues, la distance des casiers par rapport à la limite de l'exploitation, les contrôles, ..., sont réglementés. La duré d'exploitation est en général de vingt ans.

Les CSDU peuvent être à l'origine de plusieurs types de nuisances :


 

{jb_redbox}- Génération d’odeurs : pas de caractère dangereux mais la nuisance peut-être forte pour les riverains.
- Génération de lixiviats ou jus de décharge provenant de la décomposition des déchets et de la lixiviation : ils jus sont récupérés, pompés puis envoyés vers des usines de traitement adéquates (station de traitement). Ces jus présentent un caractère toxique. Ils sont contenus grâce à la géomembrane (étanchéité active du dispositif) et par une couche d’argile (filtration). L’eau traverse l’argile à raison d'environ 3 cm par an.
- Génération de biogaz : une grande partie des gaz dégagés ne présente pas de risques sur l’organisme mais d’autres sont en revanche nocifs : acide fluorhydrique, chlorure d’hydrogène, acide sulfurique, ... . Ils sont généralement brûlés sur place à l’aide d’une torchère. Exemple : sur le CSDU II de Sauvigny le bois (21), ce sont 275.000 m3 de gaz générés pour une période 6 mois.
- Augmentation du transport routier d'où génération de nuisances pour les riverains.
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A son arrivée sur un centre de stockage, le transporteur présente deux documents : le certifcat d'acceptation préalable et un BSDI (Bordereau de suivi des déchets industriels) comportant notamment les caractéristiques du déchet et la traçabilité de sa production.
La digestion préalable des boues et des déchets avant stockage en CSDU permet :


{jb_greenbox}- La réduction des quantités à déshydrater, transporter, stocker en CSDU.
- La diminution de la production de biogaz et lixiviats en CSDU
- De plus la valorisation du biogaz est plus facile dans des structures de traitement qu’en CSDU.{/jb_greenbox}


 

{jb_greenbox}Quelques références réglementaires
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{jb_purplebox}- Arrêté du 30/12/02 : Stockage des déchets dangereux.
- Décision du 19/12/02 : Critères et procédures d'admission des déchets dans les décharges.
- Circulaire du 04/07/02 : Installations de stockage de déchets ménagers et assimilés.
- Circulaire du 17/06/02 : Bande de 200 m autour des décharges existantes et des nouvelles installations de stockage de déchets ménagers et assimilés.
- Arrêté du 03/04/02 : Stockage des déchets de classe II.
- Circulaire du 14/02/02 : Calcul des garanties financières pour les installations de stockage de déchets.
- Arrêté du 31/12/01 : Stockage de déchets ménagers et assimilés.
- Circulaire du 29/04/99 : Garanties financières des installations de stockage de déchets.
- Arrêté du 09/09/97 : Décharges de classe II.
- Quelques références réglementaires supplémentaires : Se reporter à Élimination.{/jb_purplebox}


 

{jb_greenbox}Définition de Centre de Stockage des Déchets Ultimes de type III  Castries
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Centre de Stockage réservé aux déchets dits inertes. Les déchets inertes sont éliminés par réemploi ou stockage. Leur incinération n'est pas envisageable du fait de leur pouvoir calorifique quasi nul.

Le stockage des déchets inertes est donc réalisé dans des CSDU III.
Pour rappel, les déchets inertes sont les déchets qui ne subissent aucune modification physique, chimique, ou biologique importante. Ils ne se décomposent pas, ne brûlent pas, ne produisent aucune autre réaction physique ou chimique, ne sont pas biodégradables et ne détériorent pas d'autres matières avec lesquelles ils entrent en contact, d'une manière susceptible d'entraîner une pollution de l'environnement ou de nuire à la santé humaine.


 

{jb_greenbox}Définition de Déchet inerte {/jb_greenbox}


Déchets qui ne subissent aucune modification physique, chimique ou biologique importante. Les déchets inertes ne se décomposent pas, ne brûlent pas et ne produisent aucune autre réaction physique ou chimique.

Ils ne sont pas biodégradables et ne détériorent pas d'autres matières avec lesquelles ils entrent en contact, d'une manière susceptible d'entraîner une pollution de l'environnement ou de nuire à la santé humaine. (Source : Directive 1999/31/CE du conseil du 26 avril 1999 - JOCE du 16 juillet 1999.)


 

{jb_greenbox}Définition de Déchet ultime {/jb_greenbox}


Déchets qui ne sont plus valorisables, ni par recyclage, ni par valorisation énergétique. A ce titre, ils sont réglementairement les seuls à pouvoir être stockés (enfouis) dans un Centre de Stockage des Déchets Ultimes (CSDU).

Selon l'article L 541-1 du Code de l’Environnement, le déchet ultime est défini comme un déchet, résultant ou non du traitement d’un déchet, qui n’est plus susceptible d’être traité dans les conditions techniques et économiques du moment, notamment par extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère polluant ou dangereux.


{jb_greenbox}Informations Techniques sur le Csdu{/jb_greenbox}


{jb_purplebox}Article sur Assomontaud, cliquez ICI{/jb_purplebox} {jb_purplebox}Présentations de la Réunion de St Drézery du 26 janvier (Sources Valberange.com),
{/jb_purplebox}


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